Angelys

Et si l’Homme descendait de l’Ange et non du Singe ? Sarah voit des anges depuis qu’elle est enfant. Victime d’un accident mortel, elle fait alors la connaissance de Nehl, un ange de Lumière. Sarah décide de le suivre dans son monde et se retrouve mêlée malgré elle à une guerre vieille de plusieurs millénaires opposant l’Etéménanki et le Nécrôme, terres des Séraphins Métatron et Lucifer. Alors qu’un terrible fléau s’abat sur les mondes, la jeune femme devra révéler son Don pour sauver l’Angélys de sa destruction imminente…

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Chapitre 1

L’ange est impressionnant. Deux fois plus grand qu’un Homme avec des ailes blanches d’une lueur éblouissante. Il est vêtu d’une armure dorée. Ses longs cheveux noirs ondulés cascadent le long de son dos. Sa peau, mate, contraste avec le bleu éclatant de ses yeux.

Il est au sommet d’une tour, le regard rivé sur un brasier ardent. Une flamme comme je n’en ai jamais vue. Elle paraît dotée d’une âme, ondulant telle une danseuse.

Je ne peux m’empêcher de remarquer une épée posée à ses pieds. Sa lame est aussi blanche et lisse que de l’ivoire. Son pommeau probablement en or, serti de saphirs et de gravures représentant des symboles que je ne comprends pas. Un anneau est sculpté à l’endroit où le pommeau et la base de la lame se rejoignent, décrivant un serpent se mordant la queue.

J’entends quelqu’un approcher. L’ange l’entend lui-aussi et détourne un instant ses yeux du feu pour identifier l’homme qui s’avance vers lui. Il est de taille moyenne, âgé d’une trentaine d’années je dirais. Il porte une combinaison en cuir noire, ne laissant exposés à l’air libre que ses mains et son visage. Ses cheveux châtains mi-longs commencent déjà à grisonner sur ses tempes. Il semble épuisé. Son regard est vide.

Néanmoins il s’approche de l’ange avec prudence pour venir se placer près de lui, face au feu.

— J’ai pris d’énormes risques pour venir vous trouver. Alors maintenant que je suis là, parlez. Je n’ai pas beaucoup de temps avant que l’on s’aperçoive de ma disparition.

— J’aurais préféré éviter cette conversation mais je n’ai plus le choix, lui explique l’ange.

— Sauf votre respect, je ne comprends pas ce que nous faisons, ici. Nous nous haïssons. Alors pourquoi ? Si vous voulez me tuer, faites-le dès à présent ! Je suis fatigué et n’ai plus la force de m’enfuir, soupire l’homme.

— Je ne t’ai pas fait venir pour te tuer, Joshua. J’ai besoin d’aide.

— D’aide ? Vous êtes l’Archange le plus puissant de l’Etéménanki !

— Toi seul peux m’aider, crois-moi. 

Un silence gênant s’installe avant que l’ange ne reprenne la parole.

— Tu vois cette épée ? demande-t-il au dénommé Joshua.

— Est-ce… ce que je pense ?

— Oui, c’est elle. L’Ouroboros.

— Je la croyais détruite depuis la mort de Lilith !

— Je… Je n’ai pas réussi à m’en détacher. Vois-tu, elle est une partie de moi. Je suis né avec elle. De plus, j’ai beau avoir tout essayé, elle semble indestructible. Je l’ai donc cachée durant toutes ces années. Mais les Tisseurs de Rêve de l’Angelys semblent croire que l’heure de son avènement approche.

— Ils ont prédit sa réapparition ?

— Oui. Et la mort de notre souverain avec. Jamais je ne permettrai pareille chose ! Mais les Trônes ne se trompent jamais. La seule manière d’empêcher une telle catastrophe est de la détruire. Voilà la raison de ta présence ici, Joshua. 

L’homme ferme les yeux quelques secondes et inspire longuement avant de les rouvrir.

— Je n’ai pas le pouvoir de détruire, dit-il enfin. Seulement de créer. Je ne vous serai d’aucune aide.

— Je le sais bien. Et comme je te l’ai dit, c’est impossible.

— Alors qu’attendez-vous de moi ?

— Que tu la transformes. Que tu modifies sa nature, précise l’ange.

— Je ne comprends pas.

— Si cette épée n’était plus une arme, mais une créature de la Source Blanche dotée d’une âme et d’un corps, alors elle serait implacablement soumise aux règles qui gouvernent les vivants.

— À savoir : vivre…

— Et mourir.

— Vous voulez que je transforme cette épée en être vivant pour pouvoir ensuite le tuer ? s’étonne l’homme.

— C’est l’idée. Ainsi, elle pourra enfin disparaître à jamais.

— C’est ingénieux.

— Est-ce réalisable pour toi, Joshua ? »

L’homme se détourne du feu et fait face à l’imposant Archange, le regard sévère.

— Votre souverain a été on ne peut plus cruel avec moi. Pourquoi vous aiderais-je à déjouer une prophétie annonçant sa mort ? Je la souhaite plus que tout au monde !

— Plus que la sauvegarde de l’Angelys ? Notre Seigneur est tel qu’il est, Joshua. Mais s’il venait à disparaître, la Source de Vie disparaîtrait avec lui, entraînant l’extinction de notre race. Et si nous disparaissons…

— Lucifer sera libre d’aller sur Terre et d’asservir l’Humanité. 

Un nouveau silence. L’homme semble évaluer toutes les options possibles. Il se frotte le menton et fixe intensément l’épée.

— C’est d’accord. Je vais le faire, se décide-t-il. Je vais donner une âme à cette arme et la connecter à la Source pour qu’elle puisse lui trouver un corps. Cependant, je ne peux pas vous dire quelle sera son apparence, sa race, ni dans combien de temps elle naîtra. Une fois le processus enclenché, cela pourra prendre une journée, comme plusieurs siècles.  Je n’aurai aucun contrôle.

— Comment la reconnaîtrai-je ? demande l’ange, inquiet.

— Je ne sais pas, Mikaël. Je n’ai pas la réponse à cette question. Cependant, personne ne doit jamais savoir ce que nous nous apprêtons à faire. Sinon, tout le chercherait à l’asservir, comme on l’a fait avec moi.

— J’en ai conscience, Joshua. Ce secret mourra avec moi.

— Et avec moi. 

 

J’ouvre brusquement les yeux, en sueur. Instinctivement, ma main cherche l’interrupteur de ma lampe de chevet. Je me redresse sur mon lit le cœur battant et décolle une mèche de cheveux cuivrés collée à mon front.

Encore un rêve. Ils sont de plus en plus fréquents et éprouvants. Mes yeux se posent sur mon radio-réveil. Six heures. Autant sortir du lit, je ne me rendormirai plus de toute façon. Je m’étire longuement, baillant bouche grande ouverte. J’enfile mon peignoir et me dirige vers la fenêtre, ouvrant les volets.

Le Soleil est sur le point de se lever. J’en profite pour scruter le ciel rose-orangé et inspire une grande bouffée d’air frais. Je laisse la fenêtre entrouverte pour aérer ma chambre et me dirige vers la salle de bain.

Je me déshabille et file sous la douche, savourant la caresse de l’eau chaude sur ma peau. J’en profite pour fermer les yeux quelques instants, tentant de graver dans ma mémoire les images et les paroles de mon songe.

Je rêve des anges depuis ma naissance. Je vois, ou plutôt assiste à de grands affrontements, des batailles colossales. Ils sont en règle générale assez violents. J’ai appris à les gérer au fil des années et à ne plus en avoir peur.

Ainsi, à chaque fois que je me réveille, je prends une toile, mes pinceaux et peins ce que j’ai vu.

Images, sensations, sons et odeurs restent très nettement gravés dans ma mémoire, me permettant d’en reproduire fidèlement les instants-clés.

Mais celui-ci est différent des autres. Il n’était nullement question de bataille angélique, d’armée, de monstres ou de créatures en tout genre. Juste une conversation entre un Homme et un Ange. Il me laisse comme un étrange pressentiment.

Je sors de la douche, me sèche avant d’enfiler un jean et un chemisier blanc cintré. Face au miroir suspendu au-dessus du lavabo, je tapote mes cernes, tentant désespérément de les atténuer. Sans succès.

Je coiffe mes cheveux cuivrés, les laissant retomber confortablement sur mes épaules puis maquille succinctement mes yeux bleu foncé avant de quitter la salle de bain.

Je me dirige vers la cuisine, me fais bouillir de l’eau tout en préparant un sachet de thé que je dépose dans une tasse déjà utilisée et ouvre mon placard pour attraper de la brioche. Je déjeune rapidement avant de me rendre dans mon salon qui fait office d’atelier de peinture.

En effet, à part un canapé, un fauteuil et une table basse disposés dans un recoin, la salle regorge de toiles achevées ou vierges éparpillées ; trois chevalets portent mes œuvres en cours.

Des tubes de peinture et des brouillons d’esquisses traînent par terre. Il va vraiment falloir que je me décide à mettre un peu d’ordre dans cette pièce.

Je soupire et viens m’asseoir sur un tabouret réglable face à une toile commencée déjà quelques jours plus tôt, prête à me remettre au travail.

 

— Bonjour, Sarah ! me salue Ben lorsque je décroche mon téléphone, trois bonnes heures plus tard.

— Comment va mon artiste préféré ? je lui demande, enjouée.

— Pas trop mal. On donne un concert ce soir avec le groupe. Aurai-je le plaisir de te compter parmi nous ?

— Oh… Je ne sais pas. J’ai encore à faire.

— Tu ne peux pas dire non cette fois, Sarah ! C’est la sortie de notre nouvel album, ça va être génial ! Et puis Marine sera présente. J’aimerais vraiment te la présenter.

— Marine, ou ton nouveau colocataire dont tu ne cesses de me rabâcher les oreilles depuis des semaines ?

— Aïe ! Je suis percé à jour !

— Je te connais par cœur ! Mon exposition est prévue pour dans cinq jours et je suis loin d’avoir tout préparé ! Ce ne serait pas raisonnable.

— Ce qui n’est pas raisonnable c’est toi, enfermée nuit et jour dans ton appartement à peindre tes rêves psychédéliques ! Tu as besoin de te reconnecter avec la réalité, ma chère !

— Tu as sans doute raison, je soupire. Bon d’accord, je viendrai faire un tour, ça ne me fera pas de mal.

— Super ! Alors à tout à l’heure. 

Ah… Ben… Mon ami d’enfance. Je ne peux décidément rien lui refuser ! Nos mères ont accouché ensemble, vingt-cinq ans plus tôt. Elles ont partagé la même chambre et ont gardé le contact. Il s’avère que nous vivions dans le même quartier, à seulement quelques rues. Ben est plus âgé de quelques heures, mais nous avons grandi ensemble, tels des frères et sœurs inséparables.

Il a été un soutien indéniable pendant toute mon enfance et mon adolescence, lorsque les rêves ont commencé. Je n’osais en parler à personne, mis à part lui. Au début ce n’était que la nuit. Les anges venaient à moi et me faisaient assister à leurs conflits. Puis ils ont commencé à apparaître en pleine journée.

Ceux-là étaient beaucoup plus menaçants. Des anges aux ailes et au regard noirs, un air des plus diaboliques et tourmentés gravé sur leur visage. Ils apparaissaient et enlevaient des personnes sous mes yeux d’enfant. Ces rêves avaient l’air tellement réels que j’en étais terrorisée.

Puis Ben m’a appris à ne plus en avoir peur. Je voyais, et il m’arrive encore de voir ces anges noirs, mais ils ne m’effraient plus. Je sais qu’ils n’existent pas, qu’ils ne peuvent pas m’atteindre.

En les ignorant, ils se désintéressent de moi et leurs apparitions ont commencé à être moins fréquentes, voire très rares aujourd’hui.

Ils font néanmoins partie de moi et j’ai très vite trouvé un moyen de les apprivoiser afin de les rendre plus supportables. Je me suis découvert très jeune une passion pour le dessin et la peinture.

J’ai tenu de nombreux carnets où je griffonnais tout ce que je voyais dans mes songes, jusqu’au jour où Ben m’a encouragée à les poser sur toile, à l’université.

Mes tableaux ont été repérés par un de mes professeurs et c’est là que tout a commencé. Je suis loin d’être une peintre de renom et d’avoir une situation financière stable, mais je suis heureuse ainsi.

 

Il est déjà dix-huit heures lorsque je me décide enfin à poser mes pinceaux et à me préparer pour rejoindre Ben et son groupe au Gingle’S, un bar situé à la sortie de la ville. Je mets mon blouson en cuir marron chocolat, mes bottes et sors de chez moi. Je me dirige vers l’ascenseur en direction du sous-sol pour accéder au parking souterrain de ma résidence.

Il est silencieux. Je marche vers ma voiture lorsqu’un frisson me parcourt le dos, me faisant frémir. Instinctivement, je poursuis ma route, tentant de ne pas paniquer. J’inspire profondément comme j’ai appris à le faire pour canaliser mes angoisses et tente d’ignorer la peur qui envahit mon être. Cette sensation de froid est caractéristique de l’apparition d’un ange noir. Cela faisait des mois que je n’en avais plus vus.

Je sens sa présence dans mon dos, mais ne me laisse pas intimider. Il n’est pas réel !

J’arrive enfin à ma voiture et m’empresse de déverrouiller la portière. Mais lorsque mes yeux se posent sur la vitre, j’aperçois quelque chose que je n’avais jamais vu auparavant : un reflet. Je distingue très nettement la créature qui se trouve dans mon dos. Il est torse nu, vêtu seulement d’un pantalon noir sale et abîmé. Son torse est couvert de tatouages qui font penser à des peintures tribales. Son visage est dissimulé sous une capuche. Je peux voir ses ailes noires largement déployées dans son dos.

Il n’est pas réel, me hurle ma conscience.

Mais les rêves ne possèdent pas de reflet… Il n’est pas réel… Reprends-toi, Sarah, c’est juste ton imagination. Ben a raison, je passe trop de temps enfermée. J’inspire profondément, me glisse dans ma voiture et mets le contact.

Le vrombissement du moteur et la lumière projetée par mes phares me calment instantanément. Je suis en sécurité. Je roule jusqu’à la sortie, sans un regard en arrière.

J’attends que le portail électrique s’ouvre, puis m’engouffre dans la rue, jetant au passage un dernier coup d’œil dans mon rétroviseur. L’illusion a disparu.

Mon corps se décrispe. J’allume mon autoradio, me laissant bercer par la musique, oubliant cette apparition.

Mon téléphone se met alors à sonner. Je le connecte au Bluetooth de ma voiture pour pouvoir décrocher.

— Bonsoir, ma chérie.

— Bonsoir, maman, je réponds. Comment vas-tu ?

— Je… Ça peut aller. 

Mon père a quitté ma mère il y a quatre ans. Il est parti de la maison du jour au lendemain. Ma mère ne s’en est jamais remise et a plongé dans une forte dépression, alimentée de médicaments et d’alcool.

— Tu as vu le Docteur Tarnate ? je lui demande.

— Oui. Il pense que je vais mieux. Il a réduit mes doses d’antidépresseur.

— C’est une bonne nouvelle !

— Oui. Et toi, comment vas-tu ? Ton exposition est prévue pour bientôt, non ?

— Jeudi. J’ai un trac monstre !

— Tu vas faire un succès, comme d’habitude ! J’ai d’ailleurs une surprise pour toi.

— Oh ?

— Je compte venir.

— Vraiment ? 

Ma mère ne sort plus de chez elle et ne voit plus grand monde. C’est un sacré pas.

— J’en serais honorée, maman. Avec grand plaisir.

— Et si tu es d’accord, j’aimerais rester quelques jours avec toi. Il est temps que je me remette à vivre !

— Bien sûr ! Tu es la bienvenue.

— Parfait. Je vais réserver un vol.

— C’est une merveilleuse nouvelle ! je m’exclame, réellement enthousiaste. À très vite, maman, je t’embrasse.

— Moi aussi, ma chérie. Bonne soirée. 

Je raccroche, le sourire aux lèvres. Je n’arrive pas à y croire ! Je poursuis ma route jusqu’à la sortie de la ville, empruntant désormais les routes de campagnes sur une dizaine de kilomètres.

Je ralentis, entrant sur le parking du Gingle’S. Il y a déjà beaucoup de monde et pas de place devant pour me garer. Je suis obligée d’aller m’enfoncer sous les arbres un peu plus loin pour y laisser ma voiture. J’éteins le moteur et sors à la hâte, pressée de retrouver mes amis et d’annoncer la venue de ma mère à Ben.

Lorsque je sors de la voiture, je suis à nouveau parcourue d’un frisson glacé. Mon cœur se met à cogner contre ma cage thoracique.

Je parviens à garder mon calme et me retourne lentement. Je ne vois rien en raison de la pénombre, mais je sens clairement sa présence. Il est là. Deux fois dans la même journée, ça ne m’était encore jamais arrivé. J’entends soudain un bruissement d’ailes et ne peux m’empêcher de pousser un cri.

Je ne cherche plus à comprendre et me mets à courir, traversant à la hâte tout le parking sans me retourner et fixant la porte d’entrée où sont agglutinés des fumeurs.

J’en bouscule deux ou trois au passage pour me frayer un chemin jusqu’à la porte.

— Hé ! s’exclame l’un d’eux, énervé. Ça va pas ou quoi ?

— Pardon ! je m’excuse, le cœur battant, tentant de recouvrer mon souffle.

— Tout va bien ? me demande une femme plus âgée.

—Oui, oui… Enfin je crois. Je… pensais être suivie…

— Vous voulez qu’on aille voir ? me demande un homme au look de motard.

— Non, non, ça va aller. Merci. 

Sur ce, je jette un dernier coup d’œil vers le parking, désert. Rassurée, je reprends mes esprits et pénètre dans le bar.

 

l’univers d’angelys

3 Tomes

Version Brochée ou Ebook Kindle

Angelys, c’est un mélange subtil entre fiction, réalité, fantasy et religion. En effet, toute la genèse de l’Humanité part du principe que l’Homme descend de l’Ange et non du Singe. Les personnages et lieux que nous connaissons habituellement sous le nom d’anges, anges déchus, Archanges, Chérubins…, démons, Paradis, Enfer, sont totalement revisités.

En effet, le « Paradis » est appelé Etéménanki. C’est une montagne qui flotte dans un univers qui lui est propre. Cette montagne intrigante est peuplée par les Anges de Lumière qui tirent leurs pouvoirs d’une créature appelée Source Blanche. C’est elle qui leur donne naissance lors de périodes appelées « Délivrance ». Ils sont formatés pour ne rien ressentir afin de pouvoir vivre en harmonie, sans conflits. Leur souverain est le Séraphin Métatron.

Il existe une planète appelée Nécrôme sur laquelle s’est réfugiée Lucifer, la soeur de Métatron. Nous n’avons pas pour habitude d’annoncer Lucifer sous les traits d’une femme, mais je trouvais l’idée intéressante de l’aborder d’une manière nouvelle, comme pour beaucoup de personnages dont l’histoire et le caractère ont totalement été remodelés.

Le Nécrôme est une planète aride sur laquelle vivaient autrefois des créatures chimériques aujourd’hui disparues pour la plupart. On y trouve les Anges déchus dits « Natifs », une race d’anges aux ailes grises bien plus humanisés que les Anges de Lumière. Sont également rassemblés dans des camps ceux que l’on nomme les « Exilés », des Anges de Lumière à qui l’on a araché les ailes. Ils sont dangereux et étroitement surveillés.

Enfin, Angelys, c’est une véritable épopée fantastique où la romance a une place importante. On y suit le voyage initiatique de Sarah, jeune humaine qui va découvrir ces nouveaux mondes. Sa destinée la liera à deux autres personnages tout aussi essentiels : Nehl, l’Ange de Lumière et Azaël, Prince du Nécrôme, septième fils de Lucifer.

Ils auront tous un rôle déterminant dans la sauvegarde des mondes. Chacun d’eux sera mis en avant dans les différents tomes d’Angelys :

– L’Architecte du Ciel (Sarah)

– L’Ange des Brumes (Nehl)

– Le Prince sans Royaumes (Azaël)

Bon voyage…

 

Les cartes du monde

Carte de l'etemenanki
carte du necrome

Il viendra une Élue. Une Enfant de Lilith engendrée sur Terre qui n’appartiendra à aucun peuple et dont la destinée est de devenir la Main de Dieu. Elle sera baptisée l’Architecte du Ciel. Lorsqu’Ishla et la Lune seront alignées, le sang de l’Élue couvrira les runes des Anciens, et permettra la naissance de l’Ange des Brumes. Ce Prophète libèrera le peuple des Bannis et les guidera vers la salvation. Tout comme elle, il n’appartiendra à aucun monde. Ensemble, ils permettront la renaissance d’Origine, le Créateur. Ainsi, l’Angelys pourra être sauvée de sa destruction car l’arme sera confiée au Prince Sans Royaume.

Les Saints Ecrits – Prophète Ezéquiel

Lorsque les portes de l’Inferum s’ouvriront pour laisser le Chaos déverser sa haine sur les mondes, alors les Hommes et les Anges n’auront d’autre choix que de prier et d’espérer l’avènement du Prince sans Royaume.

Les Saints Ecrits – Prophète Ezéquiel

Angelys Tome 2

« Lorsqu’Ishla et la Lune seront alignés, le sang de l’Elue couvrira les runes des Anciens et permettra la naissance de l’Ange des Brumes ». Capturée par Kanhel l’Exilé, Sarah est conduite dans le camp de Belzebuth, le terrifiant Archange Déchu. Persuadé que son sang guidera leur prophète jusqu’à eux, ce dernier est sur le point de l’offrir en sacrifice. De son côté, Azaël est prêt à tout pour la secourir, y compris demander de l’aide à son ennemi juré : Arataqif. Le sort en est jeté...

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Angelys Tome 3

Sarah et Azaël ont réussi à sortir vivants de la Capitale. Le Destin les conduit inexorablement à retrouver Nehl et les indomptables Exilés, tandis que la Reine du Nécrôme est sur le point de franchir le portail de la Trinité avec son armée. L’Étéménanki brûle sous la domination des Titans immortels.Les grandes puissances sont sur le point de s’affronter pour décider du sort de l’Angelys tout entier alors que les portes de l’Inferum s’ouvrent pour libérer le Seigneur des Démons. Au milieu du Chaos, la Destructrice et le Prince sans Royaume restent les seuls à pouvoir protéger les Mondes. Puissent-ils tous nous sauver…

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