Cécile a grandi au Chesnay, dans le 78, où elle réside toujours actuellement. Depuis toute petite, elle a toujours aimé dessiner et s’est perfectionnée toute seule avec les années sans prendre de cours. Sa mère était une artiste. Elle dessinait et peignait beaucoup. « C’est d’elle que j’ai hérité ce don pour le dessin. » Cécile est incapable de se trouver en présence d’un crayon et d’un bout de papier sans gribouiller quelque chose. Jusqu’à récemment, elle réalisait des portraits d’animaux au crayon à papier, sans jamais utiliser de couleurs. « Je prenais des photos que j’essayais de reproduire le plus fidèlement possible, car c’est cela que j’ai toujours aimé faire. »

Mon univers créatif, c’est l’hyperréalisme.  Au départ je ne dessinais que des animaux, parce que ce sont eux qui me fascinent, que je trouve beaux.

Dessiner des humains ne m’a jamais attirée. D’une part parce que j’y vois moins de « beauté », mais surtout parce que dessiner une personne est un défi bien plus complexe qu’un animal. Sur une personne, l’erreur n’est pas permise, que ce soit dans les proportions ou dans n’importe quel détail, tout doit être parfait pour que le portrait soit vraiment fidèle. Je ne m’en sentais pas capable, mais un jour, une amie m’a presque forcée la main pour que je dessine son petit-fils, nouveau-né.

Finalement j’ai plutôt apprécié l’expérience, et par la suite je me suis même lancée dans le portrait d’un chanteur que j’adore, Freddie Mercury. C’est pour moi un des portraits les plus réussi que j’ai fait et j’en suis très fière.